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Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde.
Le Gouvernement lance un appel à projets, dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), pour « faire émerger des solutions industrielles innovantes en matière de méthanisation afin de développer la compétitivité de la filière française et la structurer de manière pérenne ». Les projets devront être déposés avant le 26 mars 2021. L’objectif est de déployer des démonstrateurs industriels, qui identifient et mettent en œuvre des leviers de compétitivité sur l’ensemble…
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À partir du 1er janvier 2021, la taxe carbone sur le gaz naturel (TICGN) devrait s’appliquer aussi au biométhane, qui en était jusqu’ici exonéré. La filière s’étonne et dénonce un nouveau coup de frein aux énergies renouvelables. La promesse du gouvernement de ne pas augmenter ou créer de nouveaux impôts et taxes l’an prochain, serait-elle prise en défaut, une nouvelle fois ? Dans le projet de budget, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, il est ainsi prévu que le biométhane perde son exonération de TICGN, la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel. Le dispositif entrerait en vigueur, à partir du 1er janvier 2021.
La réduction probable des tarifs d’achat du biométhane à partir de l’année prochaine incite la filière à déclencher d’autres formes de soutien. Par exemple, réduire les frais des raccordements aux réseaux gaziers à la charge des porteurs de projets ou permettre aux réseaux d’investir plus dans les nouvelles canalisations. GRDF avait entre autres suggéré en juin dernier dans ses propositions pour le Plan de relance national de porter le taux de réfaction* de 40 % à 60% pendant quatre ans. Il en coûterait 60 M€ en plus pour la redevance d’utilisation des réseaux mais la hausse serait répartie sur tous les consommateurs, moyennant + 0,1% sur leurs factures.
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Bromont pourrait faire un pas de géant afin d’atteindre les cibles de son plan de développement durable en accueillant une usine de biométhanisation dans son parc scientifique. Le projet, estimé à 28 millions de dollars, permettrait de détourner annuellement 45 000 tonnes de matières organiques de l’enfouissement. La mise en service du centre est prévue pour 2022. Bähler biogaz, une entreprise de Sherbrooke, travaille sur le projet d’implantation d’un centre de biométhanisation dans la région depuis plus d’un an. Bromont s’est avéré l’endroit tout indiqué.
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À Rezé, la station d’épuration de la Petite-Californie génère déjà du biogaz : 1 gigawatt-heure par an. Mais la Métropole de Nantes va changer de système et, grâce une installation de méthanisation, la production sera multipliée par 10. Concrètement, les boues et graisses des eaux usées seront introduites dans un méthaniseur, dans lequel les bactéries transformeront la matière organique en biogaz. Coût de l’investissement, qui sera examiné en conseil métropolitain ce vendredi 16 octobre : 2,8 millions d’euros. Il faudra compter dix mois de travaux. À terme, la Métropole compte sur une production de 10,7 GWh par an de biométhane.
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Agriculteur à Colombey-lès-Choiseul (Haute-Marne), Philippe Collin a inauguré début octobre sa station bioGNV. Directement reliée à un méthaniseur installée à la ferme, celle-ci peut ravitailler tous types de véhicules fonctionnant au gaz naturel. Présenté comme la première station GNV en circuit-court, la station est directement raccordée au méthaniseur. « Le biométhane est mis en stock dans des bouteilles. On est pas du tout lié au réseau de gaz naturel » résume Philippe Collin, agriculteur à l’origine du projet. Les matières agricoles sont transformées en biogaz qui est ensuite proposé à la vente directement sur l’exploitation.
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Le premier site wallon d’injection de biométhane dans le réseau gazier a été inauguré à Fleurus ce mercredi en présence des ministres régionaux du Climat et de l’Énergie Philippe Henry et de l’Économie et de la Recherche et l’Innovation Willy Borsus. C’est la société agro-industrielle fleurusienne Cinergie qui est à l’origine de ce projet qui permet de valoriser 100.000 tonnes de fumiers , de produits agricoles et de déchets agro-alimentaires. 300 tonnes de déchets agricoles ( matières organiques) sont traités chaque jour et permettent de produire l’équivalent de 600 mètres cubes de biogaz à l’heure.
Dans le cadre de la transition énergétique, la coopérative de transporteurs Gaz’up travaille à porter son parc à cinquante stations de biogaz d’ici 2025. Jusqu’en 2020, Gaz’up possédait trois stations biogaz : à Auxerre (71), Saint-Quentin (02) et Toulouse (31). Avec le soutien financier de SWEN Capital Partners, investisseur dans la méthanisation avec 123 millions d’euros investis en décembre 2019, la coopérative peut espérer concrétiser dix projets avant fin 2021. Sept stations GNLC ou GNC seront ainsi créées à Aurillac (15), Langon (33), Périgueux (24), Rodez (12), Avallon (89), Strasbourg (67) et au Coudray-Montceau (91).Une huitième sera peut-être ouverte en région francilienne.
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La coopérative d’Herbauges et la société danoise Nature Energy, portent le projet : la plus grande unité de méthanisation jamais construite en France pourrait voir le jour en 2023, au sud de Nantes, à Corcoué-sur-Logne. Les deux partenaires (la coopérative serait majoritaire avec 52 % des parts) voient grand : 230 exploitations agricoles engagées, toutes implantées dans un rayon de 45 km autour de Corcoué, 21 emplois directs créés, 70 millions d’euros d’investissements. L’objectif est de transformer 548 000 tonnes de lisiers et de fumiers, ainsi que 132 000 tonnes de Cipan (cultures intermédiaires piège à nitrate) en biogaz.
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Fin septembre, la Suisse a adopté la révision totale de sa loi sur le CO2, mettant en œuvre une approche « du puits à la roue » dans le calcul de la réduction des émissions de CO2 lors de l’utilisation du biométhane. D’après l’association européenne NGVA Europe, « la Suisse propose une approche très pragmatique pour le calcul des gaz à effet de serre dans le secteur de la mobilité ». La Suisse a donc confirmé l’objectif de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, et a révisé sa loi sur le CO2 afin que cette obligation puisse être respectée.