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Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde.
Alors que les Québécois continuent d’envoyer la majorité de leurs déchets de table dans des sites d’enfouissement plutôt que dans des bacs bruns, Radio-Canada a appris que le gouvernement Legault veut instaurer la collecte des matières organiques dans toutes les villes du Québec d’ici cinq ans. Seulement près de la moitié des municipalités offrent actuellement ce type de collecte. Québec veut aussi que toutes les industries, tous les commerces et toutes les institutions fassent le virage d’ici 2025. Le gouvernement souhaite ainsi réduire de moitié la quantité de matières organiques enfouies d’ici 2030.
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Après avoir été mis en sommeil une partie du confinement, les travaux de construction de l’unité de méthanisation de Bréhain-La-Ville ont repris. Le projet est porté par quatre agriculteurs qui ont créé la société BLC Energy. L’objectif est de produire du gaz de ville à partir de leurs fumiers, de fientes de poules récupérées, de leurs déchets de céréales non valorisés, de leurs menues pailles, mais du maïs qu’ils devraient cultiver (le maïs représentant 7-8% du total). Et l’installation, qui doit couvrir 50% de la consommation estivale des habitants de Villerupt (10% en hiver), devrait être mise en route cet hiver.
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Faire rouler les bus avec le gaz produit par les déchets organiques locaux, pour en faire un cercle à la fois vertueux et pédagogique : l’idée était de Pierre Mauroy, ancien Premier ministre et président de la métropole lilloise. C’est chose faite avec le réseau de transports de bus nordiste, devenu au fil des années l’un des plus verts d’Europe. Exploitée par Ilevia, filiale de Keolis, la flotte comprend 430 bus alimentés au gaz naturel véhicule (GNV) et transporte 200 millions de voyageurs par an. Ce gaz provient pour une bonne partie du centre de valorisation organique (CVO) de l’agglomération, à Sequedin, qui produit à la fois du compost et du biogaz à partir des déchets verts de la population.
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Basée à Saint-Quentin, la Régie Régionale des Transports de l’Aisne vient de recevoir et de mettre en service six autocars fonctionnant au gaz naturel. Acquis par l’intermédiaire de l’UGAP, ces six véhicules offrent 59 places assises en configuration normale et 55 places en configuration UFR et PMR. Longs de 13 mètres, ils ont été fournis par Scania et bénéficient de nombreux équipements : climatisation, chauffage grand froid en plinthe, sièges inclinables, sellerie velours, double vitrage teinté, plancher imitation bois, rideaux, rack à bagages…Destinés aux lignes régulières du département et de la région, ces autocars GNV sont équipés d’un moteur 9 litres de 320 chevaux piloté par une boîte automatique ZF à six rapports.
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Depuis mardi 30 juin, l’usine Methathis, située à Athis-Val-de-Rouvre près de Flers, a injecté ses premiers mètres cubes de biométhane dans le réseau de distribution du gaz naturel, avant une montée en production progressive. En Normandie, cet équipement est le septième site de méthanisation qui injecte du gaz vert dans le réseau exploité par GRDF. Le volume de gaz vert produit à terme permettra de couvrir l’équivalent de la consommation annuelle de 1 500 logements neufs en chauffage, en cuisson et en eau chaude sanitaire. Le gaz est produit principalement à partir d’effluents d’élevages (18 000 tonnes annuelles), de paille (250 tonnes) et de cultures intermédiaires à vocation énergétiques.
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Le groupe de production d’énergie renouvelable CVE emprunte 8,4 millions d’euros auprès de Bpifrance et de CIC Sud-Ouest pour construire et mettre en service sa troisième unité de méthanisation d’Equimeth, en Île-de-France. Pour ouvrir sa troisième unité de production de biogaz à Moret-Loing-et-Orvannes en Seine et Marne, CVE a pu compter sur le soutien financier de la Région Île-de-France pour près de 900 000 euros, de l’ADEME Île-de-France à hauteur de 680 000 euros et du Fonds européen (FESI) pour près de 640 000 euros.
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Depuis l’an dernier SSAB (aciérie finlandaise), en partenariat avec la compagnie ESL Shipping et le fournisseur de Gaz Gasum, achemine certaines de ses matières premières grâce à deux navires alimentés en partie au GNL. Les cargos Viikki et Haaga, SSAB ont permis de réduire de moitié les émissions de CO2 sur les destinations desservies. Une nouvelle étape vers la décarbonation est en passe d’être franchie avec désormais l’emploi de bioGNL. Depuis le début du mois, ces trois entreprises expérimentent l’emploi du bioGNL en remplacement, à terme, d’autres carburants fossiles.
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GRDF, le gestionnaire du réseau de distribution de gaz, souhaite accélérer ses travaux liés à la sécurité ou encore encourager le développement du biométhane, dans des propositions pour participer à la relance économique dévoilées mardi. L’entreprise, filiale d’Engie, a élaboré neuf propositions «concrètes» pour participer à la relance économique après la crise de la pandémie de Covid-19. Elle souhaite ainsi investir 36 millions d’euros supplémentaires sur 2020-2021 pour accélérer les programmes de renouvellement de canalisations et de branchements.
On parle beaucoup de biométhane dans les réseaux de gaz naturel, mais 11 millions d’utilisateurs ne sont pas desservis par ces réseaux et ont recours aux bouteilles de gaz, propane et butane, dont l’offre verdit progressivement. Produits à partir d’huiles recyclées et d’huiles végétales hydrotraitées telles que des huiles de cuissons, des résidus de graisses animales, de l’huile de palme ou encore de l’huile de colza, le biopropane et le biobutane sont des biogaz 100 % renouvelables, pouvant se substituer respectivement au propane et au butane d’origine fossile. Issus de raffineries de biocarburants, leur combustion ne rejette aucune particule fine et émet seulement 60 g équivalent CO2 par kWh sur l’ensemble de leur cycle de vie, au lieu de 272 g pour le propane et le butane, soit 78 % d’émissions de CO2 en moins.
Face aux motorisations diesel, les camions et bus alimentés au biométhane gagnent du terrain. L’enjeu : transformer les déchets alimentaires des grandes surfaces, pour produire un carburant « vert », avec un sérieux coup de pouce fiscal. Faire rouler des camions au gaz issu de déchets alimentaires, filière abondamment subventionnée par l’Etat, quand le baril de pétrole se traîne, faute de demande, autour de 40 dollars ? Economiquement, l’équation semble sensiblement écornée avec les effets du Covid, mais écologiquement, elle tient toujours la route sur le long terme, selon ses promoteurs.