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Voici les nouvelles de l’industrie du biogaz et de l’énergie renouvelable dans le monde. Au cours des deux dernières semaines. Alors que les gouvernements posent des actions marquées pour favoriser le biogaz ou le gaz naturel renouvelable dans les secteurs du transport, de l’agriculture et d’autres, des organisations de la France et de pays nordiques agissent pour stimuler la filière.
En 2030, 3 % des poids lourds devraient rouler au gaz naturel. Un objectif ambitieux fixé par le gouvernement. En Bretagne, 14 stations de recharge devraient ouvrir d’ici à 2020, dont quatre dans les Côtes-d’Armor. Le gaz naturel après l’électrique : un pari osé mais qui pourrait vite s’avérer gagnant. Dans les Côtes-d’Armor, le Syndicat départemental d’énergie (SDE 22) a d’abord misé sur le développement des véhicules électriques. Aujourd’hui, 172 bornes sont installées sur le territoire costarmoricain. Seule restriction, ce dispositif s’adresse aux véhicules légers. Pour les poids lourds ce n’est pas la solution. Le poids des batteries n’est pas adapté aux camions, par exemple. Du coup, le SDE 22 s’est orienté vers le gaz naturel, qui correspond mieux aux besoins potentiels des transporteurs. « Dans la grande distribution, certains ont décidé de mettre en place des plans d’approvisionnements avec des véhicules non polluants. À terme, ils devraient même exiger que leurs fournisseurs respectent eux-mêmes cette charte », avance Jean Gaubert, président du SDE 22.
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Seulement 500 unités de méthanisation sont en activité en France, alors que le ministère de la transition écologique entend accélérer le développement de cette filière d’énergie renouvelable, a-t-on appris mardi lors d’une rencontre dans le cadre du salon de l’élevage (Space) à Rennes. « Il s’agit d’un développement très modeste par rapport aux objectifs de (l’ancien ministre de l’agriculture) Stéphane Le Foll et par rapport à ce qui se fait dans d’autres pays européens », a constaté Gilles Petitjean, directeur de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) Bretagne. Sur ces 500 unités au plan national, 80 % sont d’origine agricole, les autres étant le fait, par exemple, de collectivités ou d’usines, en particulier dans l’agro-alimentaire.
Deux semaines après avoir publié le bilan du débat public sur la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, la Commission particulière du débat public (CPDP) et son président Jacques Archimbaud présentait officiellement mercredi 12 septembre 2018 les enseignements clés de cette expérience de démocratie participative. Consultable en ligne, ce document présente une synthèse des contributions citoyennes apportées tout au long de cette consultation publique et propose au maître d’ouvrage (l’Etat) des pistes de réflexion sur la politique énergétique à mettre en oeuvre dans la prochaine décennie. Organisé du 19 mars au 30 juin dernier, le débat public sur la révision de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) a rassemblé au total près de 8 000 personnes participants physiques et plus de 47 500 visiteurs sur internet.
Alors que 550 ménages sont en attente pour faire du compostage communautaire à Québec, la Ville débloque 42 000 $ pour la création de 10 nouveaux sites de compostage.« Ça fait longtemps qu’on attend cette nouvelle-là. Les citoyens sont prêts à composter davantage à Québec », souligne Louis Guillemette, porte-parole de l’organisme Craque-Bitume qui supervise le compostage communautaire dans les quartiers centraux de Québec. Faute de sites disponibles, l’organisme à but non lucratif (OBNL) doit refuser des demandes de citoyens depuis 2014. « Nous, on était prêt à doubler notre réseau en 2014. […] Pourquoi attendre aussi longtemps? Pourquoi ne pas permettre aux citoyens qui sont prêts à composter de le faire », demande le porte-parole, qui se réjouit tout de même de cette nouvelle subvention de la Ville.Ce manque de ressources pousse même certains citoyens à mettre en place des sites de compostage clandestins, selon l’organisme.
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L’enquête publique concernant un projet de méthaniseur en ville ouvre ce mercredi. Ce projet prévoit chaque jour la transformation en gaz de 72 tonnes de matières. Le site, qui descend en terrasses successives vers la Vienne, est vide depuis des années. Mais un projet entend en faire l’une des plus grosses centrales « biogaz » de la région. « Configuration rare ». Fabien Beghin est le représentant de la société Vol-V qui porte le projet. Il explique que « la démarche qui a mené à cibler la zone de Limoges a consisté à prendre en compte plusieurs critères : la zone d’activité agro-industrielle pour assurer une partie de la ressource sur place, une surface suffisante et adaptée à une installation de méthanisation, et enfin la proximité avec les réseaux de transport routier et de gaz. Ce site correspondait à tous ces critères et, historiquement, c’est un ancien site de stockage de produits pétroliers. C’est une configuration rare en ville ! »
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Société gazière gestionnaire du réseau de transport du gaz naturel en Finlande, Gasum a annoncé le 7 septembre 2018 investir dans son maillage en stations d’avitaillement en GNL et bioGNL. Il s’agit de le porter à 50 sites, – contre une quinzaine aujourd’hui -, qui se répartiront dès le début des années 2020 en Finlande, Suède et Norvège. En choisissant le gaz naturel liquéfié, Gasum indique clairement souhaiter participer au développement d’une mobilité plus vertueuse des poids lourds, en réponse à la demande croissante des transporteurs. Ce qui est conforme à son engagement de construire, avec ses différents partenaires, « une passerelle vers une société neutre en carbone sur terre et en mer ». A travers sa filiale Skangas, l’entreprise est déjà reconnue comme le premier acteur du GNL sur le marché nordique.
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Elle produit du gaz naturel à partir de résidus de la fabrication du papier et des déchets de pêche. L’unité biogaz de Norske Skog en Norvège, vient d’entrer en service. Les déchets industriels peuvent être bien plus précieux qu’on ne l’imagine. A Skogn, au centre de la Norvège, l’usine à papier Norske Skog vient d’inaugurer la plus grande unité de production de biogaz au monde. Mise en service le 3 septembre, elle valorise les boues résiduelles de la fabrication du papier et des déchets de la pêche. Conçue par le suédois Puregas Solutions, une filiale de Wärtsilä, l’usine est capable de convertir jusqu’à 3000 Nm3/h de biogaz brut en gaz naturel renouvelable commercialisable. Une énergie qui peut être utilisée dans les transports sous forme compressée (GNC) et liquéfiée (GNL) ou bien directement injectée dans le réseau de distribution selon la demande.
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Lundi 17 septembre, GRDF et le WWF France ont annoncé nouer un partenariat pour accélérer le développement du gaz renouvelable. Ce partenariat d’une durée d’un an, est renouvelable pour trois ans. L’objectif de cette union entre GRDF et le WWF France : « définir ensemble les conditions d’un développement durable du gaz renouvelable en France, afin que cette solution puisse se déployer de manière optimale et contribuer à la transition énergétique », expliquent les deux partenaires dans un communiqué commun. GRDF et le WWF France travailleront ensemble sur les différentes étapes de la chaîne de valeur du biométhane et sur des solutions de financement de ce gaz.« Pour définir les conditions d’un développement durable du gaz renouvelables, le WWF France et GRDF analyseront ensemble les problématiques liées à la concurrence d’usages des ressources mobilisables, notamment agricoles et forestières, les impacts sur les écosystèmes et la biodiversité, et les changements d’affectation des sols », est-il précisé.
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Une France totalement autonome en gaz naturel grâce au biométhane d’ici une trentaine d’années ? Selon une étude exploratoire de l’ADEME, GRDF et GRTgaz, présentée ce mardi 11 septembre à Marseille, l’idée est crédible. Alors que la consommation globale doit diminuer, celle des transports devrait exploser et pourrait à terme représenter un tiers de la consommation. Plus besoin de forer les sous-sols pour trouver du gaz naturel : les gisements se trouvent désormais en surface. Nos poubelles, nos excréments, les déchets organiques industriels et agro-alimentaires et même l’énergie excédentaire du photovoltaïque et de l’éolien : voici les ressources qui pourraient faire de la France un pays 100% indépendant en gaz naturel d’ici 2050. Selon une étude exploratoire de l’ADEME, GRDF et GRTgaz parue en janvier 2018 et présentée par les acteurs à Marseille ce mardi 11 septembre, la France métropolitaine est assise sur un gisement de 460 térawatt-heure (Twh) de gaz naturel renouvelable. Assez pour couvrir la totalité de sa consommation d’ici 30 ans.
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Les énergies renouvelables en France, les chiffres sont tombés. Le Commissariat général au Développement durable vient de publier les statistiques trimestrielles pour ce deuxième trimestre 2018. Les énergies renouvelables se portent bien en France. Le bouquet énergétique français évolue bien grâce à une réelle montée en puissance de ces énergies vertes. Le ministère de la Transition écologique et solidaire vient de publier des chiffres très encourageants. Il en ressort que les fermes éoliennes, les centrales photovoltaïques et les unités de biogaz se multiplient. Aujourd’hui, ces trois énergies électriques couvrent 8% des besoins nationaux et cela sans prendre en compte l’hydroélectricité.