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Dans la filière de la production de gaz naturel renouvelable (GNR), l’entreprise québécoise KERIDIS Bioénergie compte faire sa place en développant des projets de biométhanisation à saveur locale. « C’est une véritable course qui s’amorce au Québec pour implanter des usines de GNR en zone rurale », affirme l’agronome et président du conseil d’administration de KERIDIS Bioénergie, Simon Naylor.
KERIDIS Bioénergie, née de l’association du Groupe KEON et de la société Viridis environnement, se donne pour objectif de développer une dizaine de biométhaniseurs sur le territoire québécois dans les cinq prochaines années. Pour y arriver, elle s’appuie sur l’expérience de ses actionnaires fondateurs, d’une part en développement et exploitation de projets de biométhanisation et d’autre part en gestion et recyclage de matières résiduelles et de digestats.
Le modèle d’affaires préconisé par KERIDIS implique un partenariat entre agriculteurs, collectivités et industries agro-alimentaires d’une même région. L’entreprise peut agir à la fois en tant que développeur, investisseur et opérateur lors de l’implantation des futurs biométhaniseurs régionaux.
Comme développeur, KERIDIS dirige l’étude de faisabilité, bâtit le plan d’affaires et prend en charge toutes les étapes de mise en branle d’un projet : sécurisation du terrain et des intrants, ententes de valorisation du biogaz et des digestats, relations publiques et obtention des financements. En outre, KERIDIS contribue à solidifier l’investissement des projets par l’apport de capitaux en mise de fonds, tout en travaillant à la structuration juridique et financière ainsi qu’à l’obtention des subventions et crédits admissibles. Finalement, une fois le biométhaniseur en route, KERIDIS demeure présent pour accompagner l’exploitation et la maintenance des installations.
Pour atteindre l’objectif du Québec d’injecter un minimum de 10% de GNR dans son réseau d’ici 2030, les efforts de tous sont requis. « Nous sommes loin du compte même avec les mégaprojets municipaux, constate Simon Naylor. La solution passe par les agriculteurs. Ça prend une compagnie capable de rassembler les producteurs avec les agro-industriels afin de mettre la science au service d’une énergie et d’une fertilisation plus vertes. Nous pensons que KERIDIS peut jouer ce rôle de chef d’orchestre : un orchestre dont les agriculteurs sont tous des musiciens. »
Chaque projet supporté par KERIDIS s’adaptera au groupe d’actionnaires et à la situation locale. « Nous sommes flexibles, car il n’y a pas une seule recette, poursuit Simon Naylor. C’est la spécialité de l’équipe de KERIDIS de travailler en proximité. »
Les représentants de KERIDIS Bioénergie seront d’ailleurs présents pour rencontrer les acteurs de la filière biogaz les 6 et 7 avril à Drummondville lors du Forum GNR et les 10 et 11 mai prochain à Toronto dans le cadre du salon Value of Biogas East Conference 2022 de la Canadian Biogas Association.
Pour en savoir plus sur KERIDIS Bioénergie :
Site Internet : KERIDIS Bioénergie
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Article de presse : Du fumier pour verdir le portefeuille énergétique du Québec