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La ville de Granby (QC, Canada) pourra bientôt compter sur le Centre de traitement de la biomasse de la Montérégie (CTBM). Le projet, qui nécessitera des investissements de plus de 25 millions $ CAN dans les mois qui suivent, résultera en l’une des premières bioraffineries vertes intégrées au Canada, d’après le maître d’œuvre du projet Benoit Paré.
L’intégration de plusieurs technologies vertes aux installations permettra au CTBM de générer des bio-huiles, des farines animales, des engrais organiques spécifiques, ainsi que du biogaz. D’ailleurs, c’est précisément les infrastructures de biométhanisation qui permettront au CTBM d’être totalement autosuffisant énergétiquement. Ainsi, le bilan énergétique et environnemental du projet est des plus reluisants.
Pour ce qui est de la capacité des installations, le CTBM traite à ce jour environ 50,000 tonnes métriques de différentes matières organiques issues de l’industrie agroalimentaire, et M. Paré s’attend ce qu’elle soit plus du double à la fin des prochains travaux. D’ailleurs, un contrat avec Olymel assure déjà au CTBM un apport de 70,000 tonnes dès qu’elle sera en mesure de les traiter.
Il est évident qu’un projet tel que le CTBM démontre la pertinence et l’innovation technologiques, énergétiques et environnementales de la biométhanisation. Une telle initiative incitera d’autres villes au Québec, au Canada et ailleurs dans le monde à emboîter le pas en ce qui concerne la revalorisation des matières résiduelles, en vue de parvenir à réduire la quantité de celles-ci terminant au site d’enfouissement et qui polluent le sol, l’eau et l’air sans en exploiter le potentiel d’énergie renouvelable, de récupération et de réutilisation. Benoit Paré mise notamment sur une politique éventuelle qui interdira l’enfouissement de matières organiques à partir de 2020.
Par Simon Lefebvre | 2016-02-24
Source : La Presse