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Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde.
La méthanisation agricole contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre générées par le secteur agricole tout en assurant un complément de revenus pour les agriculteurs. Le plan « Énergie Méthanisation Autonomie Azote » vise la création de 1 000 installations de méthanisation agricole d’ici 2020. La France en compte aujourd’hui plus de 400 en fonctionnement. Afin d’accélérer le rythme d’installation des méthaniseurs agricoles, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a doté un fonds de garantie publique, permettant à Bpifrance de distribuer un Prêt Sans Garantie, destiné aux exploitants agricoles, qui, seuls ou en groupe, investissent dans une installation de méthanisation agricole.
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TRANSITION. Le Conseil économique, social et environnemental enfonce le clou dans un nouvel avis sur les projets de Programmation pluriannuelle de l’énergie et de Stratégie nationale bas carbone du gouvernement. Il les juge “très imprécis et insuffisants” quant aux moyens mis en œuvre sur les 5 à 10 prochaines années pour atteindre les objectifs prévus. Il semble décidément difficile de concilier lutte contre le réchauffement global et maintien du pouvoir d’achat des Français. Urgence climatique contre urgence sociale, les réponses sont complexes pour l’exécutif. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) s’est prononcé, le 9 avril 2019, sur les projets de Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), deux textes prévus par la loi de Transition énergétique pour la croissance verte de 2015 et qui doivent fournir un cadre politique stable, clair et précis pour la prochaine décennie.
Quel avenir pour le biométhane ? Un gaz renouvelable, essentiellement produit à partir des déchets organiques d’exploitations agricoles. Le secteur est en plein boom en France. Mais si les projets d’installation foisonnent et que la demande est en augmentation, les professionnels du secteur s’inquiètent. L’année 2018 aura été marquée par une forte croissance. Avec 32 nouveaux sites dans l’Hexagone l’année dernière, la filière française du biométhane est devenue la plus dynamique d’Europe, selon le think tank France biométhane qui publie son 4e Observatoire du biométhane avec le cabinet Sia partners. Mieux, selon le rapport, en France plus de 660 projets sont à l’étude pour une capacité totale de 14 térawatts/heure, soit plus de 4 % de la consommation de gaz actuellement dans le pays.
Depuis quelques jours, les premiers mètres cubes de biogaz issus du nouveau dispositif de la station d’épuration du Reyran, implantée à Fréjus, sont injectés dans le réseau GRDF alimentant les foyers de la Cavem (Communauté d’agglomération Var Estérel Méditerranée). Une première de cette importance en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Depuis le 18 mars derniers, le nouvel équipement de la station d’épuration du Reyran, à Fréjus, permet de réduire les boues de 30% et de produire du biogaz qui est injecté dans le réseau GRDF. Une première dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et la quatrième installation de cette importance en France, selon Roland Bertora, président de la Communauté d’agglomération Var Estérel Méditerranée (Cavem), et Philippe Chaniol, directeur de Territoire Estérel de Veolia, délégataire de service public de la station.
La Ville de Rosemère est fière de dévoiler sa nouvelle campagne de sensibilisation sur les matières résiduelles. Cette campagne a pour principal objectif de sensibiliser la population à redoubler les efforts liés à la gestion des matières résiduelles. Elle se déclinera en trois volets: résidus verts/feuilles mortes, matières recyclables et organiques. Elle se déroulera jusqu’à la fin de l’automne 2019. «Pour des raisons écologiques, la Ville a pris la décision qu’en 2019, les sacs en plastique ne seront plus ramassés et qu’il n’y aura plus de collectes spéciales de feuilles au printemps et à l’automne. Ces dernières seront désormais intégrées aux collectes de résidus verts et organiques.
Le gaz naturel comme carburant pour véhicules serait-il une solution d’avenir ? Oui, répond Lamballe Terre et Mer qui va mettre à disposition de la Société d’économie mixte Énergies 22, un terrain dans le parc d’activités de La Tourelle 2. Une station-service autonome, accessible aux camions, cars, utilitaires et voitures particulières, verra le jour avant l’été 2020. Le biogaz, lui, sera produit par le futur méthaniseur de La Cooperl. Si les délais annoncés sont respectés, on pourra aller faire son plein de carburant zone de La Tourelle 2, à Noyal, dans un an. À la seule condition d’avoir un véhicule qui roule au gaz naturel. À l’étude depuis plusieurs mois, le projet d’installation de station GNV (gaz naturel véhicules) est acté.
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La ferme de Grignon, qui dépend de l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement, dit AgroParisTech (école d’ingénieurs agronomes, agro-alimentaires et génie rural, eaux et forêts, Ndlr), a signé avec le distributeur GRDF une convention pour injecter du biométhane, une énergie 100 % renouvelable produite à partir de matières organiques (déchets verts, fumiers, déchets alimentaires, résidus agricoles, agroalimentaires ou industriels), dans le réseau gazier des communes environnantes. Ce projet inédit en Ile-de-France permet de valoriser localement les déchets de la ferme : “Chaque année, ce sont quelques 10 500 tonnes de déchets (lisiers et fumier des animaux) qui alimenteront cette unité de méthanisation.”
Un rapport NGVAmerica et de la Coalition Américaine pour le Gaz Naturel Renouvelable (RNG Coalition) estime qu’en 2018, le bioGNV représentait 32% des ventes de gaz naturel pour véhicules. Des chiffres qui devraient atteindre de nouveaux sommets en 2019. Ce rapport, disponible sous forme d’infographie en anglais, rappelle que le biométhane est capturé en surface à partir de matières organiques dans les déchets agricoles, les eaux usées, les déchets alimentaires et qu’il produit des résultats neutres en carbone. Il alimente les camions, les autobus urbains et les véhicules de collecte des déchets. NGVAmerica et la RNG Coalition rapportent qu’en 2018, l’équivalent de 2,4 milliards de litres d’essence avaient été consommés en GNV, dont 770 millions environ en bioGNV, soit une augmentation de 577% en cinq ans.
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La gaz naturel compressé pour véhicules (CNG, ou GNV en France) pourrait apporter une partie de solution à la hausse des émissions de CO2. Le regain d’intérêt pour les moteurs à essence enregistré depuis quelques années engendre une augmentation des émissions moyennes de CO2. Un constat qui fait tache au moment où l’importance des gaz à effet de serre sur le dérèglement climatique est plus que jamais au-devant de l’actualité. Dans ce contexte, le CNG pour véhicules permet d’apporter une ébauche de solution en se posant plus que jamais comme une alternative de choix. Les acteurs du secteur l’ont bien compris, et n’ont pas ménagé leurs efforts ces derniers mois pour rendre ce carburant plus attractif que jamais.