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Voici les nouvelles biogaz et en énergie renouvelable dans le monde. Dans cette édition, le Québec et la Belgique adoptent des politiques et des aides financières pour soutenir le biogaz et les GNV. La Yvelines et Aisne se lancent dans la méthanisation et les bus roulant au GNV. La SÉMER et la GRDF se lancent résolument dans la production de gaz naturel renouvelable/biométhane. De nouvelles recherches montrent l’essor des usines de biométhanisation, des véhicules au gaz naturel et de l’injection du biométhane en France.
Énergir se réjouit de l’adoption du Règlement concernant la quantité minimale de gaz naturel renouvelable (GNR) devant être livrée par un distributeur de gaz naturel. Annoncée plus tôt aujourd’hui par le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, M. Jonatan Julien, ce règlement vient encadrer un objectif du Plan d’action issu de la Politique énergétique 2030. Ce règlement fixe la quantité minimale de GNR produit au Québec et devant être injectée par un distributeur de gaz naturel à 1 % de la quantité totale de gaz naturel qu’elle distribue à partir de 2020, et à hausser progressivement cette quantité jusqu’à la fixer à partir de 2025 à 5 % de la quantité totale de gaz naturel distribué.
Cherchant à encourager le développement de la filière, le gouvernement wallon a lancé la semaine dernière de nouvelles mesures financières à destination des professionnels. Considérée comme la mesure-phare de ce nouveau plan wallon, cette aide à l’achat s’adresse aussi bien aux camions GNC que GNL. Testée durant trois ans, cette prime pourra s’élever jusqu’à 24.000 euros par camion. Au total, 2,5 millions d’euros ont été mobilisés par les autorités. « Les transporteurs sont tout spécialement visés par cette mesure. L’équipements au gaz a ceci pour avantages qu’il permet de diminuer l’emprunte climatique du secteur, de réduire les coûts du transport et donc de rendre nos entreprises plus compétitives, notamment vis-à-vis des pays voisins qui mène d’ores et déjà une politique volontariste en la matière » a expliqué Pierre-Yves Jeholet, Ministre de l’Economie et de l’Industrie.
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A Thiverval-Grignon (Yvelines), une unité modulaire de biométhanisation des déchets a vu le jour sur le site de Sepur depuis septembre dernier. Une première en France. Sepur innove. Installée à Thiverval-Grignon (Yvelines), cette entreprise spécialisée dans la collecte des déchets s’est lancée depuis septembre dernier dans l’expérimentation d’une unité modulaire de biométhanisation des déchets. « Une première en France », précise Maxime Venot, responsable des installations classées pour la protection de l’environnement pour le groupe Sepur. Le principe ? Les déchets alimentaires (végétaux ou bien animaux) sont collectés par les agents de Sepur et transportés jusqu’au site de Thiverval-Grignon. Autant de déchets qui vont « actuellement à l’incinérateur avec les ordures ménagères », ajoute Maxime Venot.
Dans la région des Hauts-de-France, la Communauté d’agglomération du Pays de Laon vient d’acter l’acquisition de deux bus urbains fonctionnant au gaz naturel. Standard, ces bus au gaz pourront accueillir jusqu’à 110 passagers. Plus chers que des bus diesel équivalents, ils représentent un investissement d’environ 600.000 euros. Un surcoût initial que l’agglomération compte rattraper à l’usage. « Quand on fait le calcul de tous les coûts sur 12 ans, on arrive à un chiffre compris entre 3 et 7 % de plus qu’un bus diesel dernier cri à la norme euro 6 » explique au quotidien l’Union Maxime Keller, vice-président de l’Agglo chargé des transports.
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GRDF se porte bien et le projet d’entreprise prévoit une participation forte à la transition énergétique : développement du gaz vert et stockage d’électricité. Dans le paysage européen, GrDF est un objet inhabituel. L’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie a partout séparé les fonctions de vente et de distribution du gaz. Ailleurs en Europe, il existe dans chaque pays une ou plusieurs entreprises dont la mission consiste uniquement à distribuer le gaz pour le compte des vendeurs. Ces entreprises ont comme clients les vendeurs de gaz et non l’utilisateur final qui demeure le client des fournisseurs ou vendeurs de gaz.
Deux nouvelles majeures ont été annoncées ce mardi matin concernant l’usine de biométhanisation de la Société d’économie mixte d’énergie renouvelable (SÉMER) de la région de Rivière-du-Loup. Enfin, diront certains, la lumière apparait au bout du (long) tunnel alors qu’on souligne que des profits de l’ordre de 2,5 M$ par année pourraient être engrangés. Dans un premier temps, la SÉMER misera dorénavant la production de gaz comprimé, qui offrirait un meilleur potentiel commercial, tout en conservant la technologie liée à la liquéfaction. Du même souffle, la Société annonce la signature d’un contrat de vente de gaz naturel renouvelable (GNR) avec Énergir.
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L’Ile-de-France ambitionne en 2030 d’avoir 240 unités de méthanisation générant du biogaz en assurant 15% des énergies renouvelables de la région à cette échéance. Rien ne se perd, tout se transforme. La maxime du célèbre chimiste Lavoisier s’applique à cette source de production d’énergie renouvelable, non-intermittente comme l’éolien ou le solaire, qu’est la méthanisation. Elle consiste à “digérer”, dans des réservoirs confinés, des déchets organiques issus de l’activité humaine pour les transformer en biogaz (ou biométhane). Différentes matières peuvent être “méthanisées”: biodéchets des ménages, de la restauration, de l’industrie agro-alimentaire, boues de stations de traitement des eaux, sous-produits agricoles.
Avec près de 1,3 milliard de kWh délivrés, la consommation de GNC bondit en France, portée par l’augmentation du nombre de points d’avitaillement et la forte dynamique du secteur des poids-lourds. Après avoir longtemps stagné, la consommation de gaz naturel pour la mobilité a enregistré une belle progression en 2018. Selon les chiffres de l’Open Data, plateforme portée par l’AFGNV et opérée par GRTgaz, la consommation de GNC est passée de près d’un peu plus d’un milliard de kWh en 2017 à près de 1,3 milliard en 2018. Si la progression s’établit à 20 % à l’échelle nationale, certaines régions font beaucoup mieux que d’autres.
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Les véhicules électriques, à hydrogène ou à biogaz pourront remplacer les motorisations thermiques en 2040, estime l’Office parlementaire des choix scientifiques. Cette transition coûtera près de 500 milliards d’euros. L’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (Opesct) estime, dans un rapport présenté le 20 mars, que l’objectif de mettre un terme à la vente de véhicules thermiques en 2040 est réalisable. Cette ambition est inscrite dans le plan climat, présenté en juillet 2017 par le ministre d’Etat Nicolas Hulot.S’appuyant sur des études commandées à l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN) et au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), les parlementaires comparent trois scénarios : un médian, un pro-batteries et un pro-hydrogène.
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Avec la mise en service de 32 nouveaux sites en France, la filière injection de biométhane affiche une belle dynamique. Une excellente nouvelle quand on sait qu’il s’agit là d’une énergie d’avenir qui permettra à la France d’atteindre l’objectif de 10% de gaz vert circulant dans les réseaux en 2030. Fin 2018, l’on comptabilisait ainsi 76 installations désormais raccordées aux réseaux gaziers français. Par rapport à l’année précédente, les quantités de biométhane injectées dans les réseaux avaient ainsi presque doublé pour s’élever à 714 GWh… Soit l’équivalent de la consommation de près de 60 000 foyers. Fin 2018, la capacité maximale annuelle d’injection de l’ensemble des sites atteignait 1 206 GWh contre 682 GWh l’année précédente.