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Les déchets alimentaires produisent 18% des émissions de méthane provenant des sites d’enfouissement, selon un rapport de l’Environmental Protection Agency (EPA). Environ un tiers de la nourriture mondiale – près de 1,3 milliard de tonnes – est perdue ou gaspillée, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Pour tous les pays industrialisés, les déchets alimentaires représentent environ 680 milliards de dollars par an.
Le biogaz, énergie des déchets organiques capturée grâce à la digestion anaérobie, peut également être brûlé pour produire de l’électricité et de la chaleur (cogénération). Afin d’atteindre l’objectif du Grenelle Environnement de 23 % d’énergie produit par des énergies renouvelables en France d’ici 2020, plusieurs projets en France, et partout dans le monde, utilisent la biomasse pour chauffer des usines, des bâtiments, et même des quartiers entiers.
Save on Energy, un marché en ligne qui aide les consommateurs à acheter de l’électricité et du gaz naturel, a créé un graphique qui montre la puissance qui pourrait être générée par la transformation des déchets alimentaires en électricité. Bien que cette technologie existe et soit très efficace, elle est encore généralement peu utilisée.
Les chercheurs de l’Université Cornell ont découvert une nouvelle façon de transformer la quasi-totalité des déchets alimentaires en énergie. Les chercheurs ont d’abord appliqué une méthode pour faire cuire sous pression les déchets, en créant un liquide brut transformé en biocarburant.
Le restant est ensuite décomposé en méthane qui sera brûlé pour créer de l’électricité et de la chaleur. « The development comes as scientists continue to explore what role waste can play in a clean energy future. »
« Food waste should have a high value », explique l’auteur de l’étude Roy Posmanik, un chercheur postdoctoral de Cornell, dans un communiqué. « We’re treating it as a resource, and we’re making marketable products out of it. »
Selon un nouveau rapport publié par l’Anaerobic Digestion & Bioresources Association (ADBA), un biogaz suffisant est maintenant produit par les usines de digestion anaérobie du Royaume-Uni pour alimenter plus de 1 million de foyers.
Lancé le 5 juillet 2017 au UK AD & Biogas and World Biogas Expo 2017, le 2017 Market Report a montré que la digestion anaérobie au Royaume-Uni a maintenant une capacité de 730 MWe, soit une augmentation de 18% par rapport à l’année dernière, et une production totale d’énergie de 10,7 TWh par an.
Les retards dans l’adoption de la législation du Renewable Heat Incentive (RHI), qui consiste à rétablir les niveaux de tarifs à 5,35 p / kWh, ont permis de conserver au moins 13 usines de digestion anaérobie. Cependant, la production d’électricité issue de la digestion anaérobie ne reçoit aucun soutien gouvernemental.
« The fact that AD can now power over a million homes is a great milestone to achieve », affirme Charlotte Morton, la Directrice générale de l’ADBA. « However, while it’s encouraging that the new Government has committed to the Paris Agreement and to meeting the UK’s Carbon Budgets, there is currently a desperate lack of long-term policy support for AD, particularly in heat and transport, areas where AD can make a significant contribution to decarbonisation. »
Dans le vidéo suivante, Biogas Channel a demandé à Charlotte Morton, Directrice générale de l’ADBA, comment le Royaume-Uni compte atteindre ses objectifs de 2030 et 2050.
Le gouvernement britannique, dans le cadre de sa stratégie industrielle, promet une révolution dans la façon dont l’électricité est fabriquée, utilisée et stockée.
Selon le gouvernement, les consommateurs au Royaume-Uni pourraient économiser des milliards de livres lorsque de nouvelles règles seront mises en place pour permettre aux consommateurs de générer leur propre électricité avec des panneaux solaires, de la stocker dans des batteries et de la vendre au réseau national.
Le rôle de la bioénergie dans cette révolution de l’électricité n’est pas encore bien défini, mais chose sûre, il fait partie des plans gouvernementaux à faibles émissions de carbone dans la stratégie industrielle.
La start-up française Waga Energy vient d’installer un centre d’épuration à Saint-Maximin (France), capable de convertir le biogaz issu des déchets ménagers en énergie renouvelable (biométhane), pouvant alimenter jusqu’à 3 000 foyers. Cette nouvelle technologie, appelée « Waga Box », est une première mondiale dont vont profiter les habitants du sud de l’Oise (chauffage, cuisson, eau du bain, etc.)
La production d’électricité par le biogaz n’a qu’une efficacité de 40% électrique, mais la production de biométhane par la Waga Box permet de valoriser 90% de l’énergie. Pour produire de l’électricité, le biogaz est la plupart du temps brûlé en torchère ou rejeté directement dans l’atmosphère. Cette nouvelle technologie de 250 m2 permet de délivrer 20 GWh d’énergie par an, et peut ainsi alimenter environ 3 000 foyers des communes de Saint-Maximin, Apremont, Verneuil-en-Halatte et Creil.
La start-up israélienne HomeBiogas a développé un digesteur anaérobie adapté à la consommation d’une famille, qui permet de transformer les déchets alimentaires domestiques en biogaz et en fertilisant. Le biogaz produit peut ainsi être utilisé pour la cuisson, le chauffage et même l’éclairage.
Pour 1kg de déchets alimentaires, le système HomeBiogas produit 0.2 mètre cube de biogaz, ce qui est assez pour cuisiner au gaz durant une heure. L’entreprise affirme que l’investissement initial d’environ 1,000 USD pour se procurer un système HomeBiogas est rentabilisé en aussi peu que trois ans.
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