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Alors qu’il est généralement reconnu par la plupart que l’exploitation anthropique des combustibles fossiles joue un rôle majeur dans l’évolution des changements climatiques, les sources d’énergie alternatives se développent rapidement. En revanche, bien que l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie hydroélectrique, l’énergie nucléaire, etc. présentent toutes des avantages considérables, leur pertinence et leur capacité à répondre à la demande en énergie varient considérablement selon la géolocalisation.
Plus spécifiquement pour le transport, compte tenu de l’augmentation continue de la demande en énergie dans le monde entier, il semble que nous soyons encore loin d’une éventuelle transition complète des combustibles fossiles, en particulier à l’échelle mondiale compte tenu du large spectre politique auquel nous sommes confrontés. Ainsi, une bonne solution pour compléter progressivement cette transition réside dans le combustible fossile le plus propre: le gaz naturel.
Voici un bref aperçu de six raisons indiquant pourquoi il est logique de développer davantage le gaz naturel comme carburant alternatif pour le transport pour les camions lourds, ainsi que pour les petites voitures et camions où il n’y a pas d’autre carburant renouvelable alternatif disponible:
Le gaz naturel peut être comprimé (GNC) ou liquéfié (GNL) pour obtenir une densité d’énergie suffisante pour le transport, selon le type de véhicule. Les transporteurs de longue distance et les camions lourds utilisent généralement le GNL parce qu’il a deux fois la densité d’énergie du GNC. Mais étant donné qu’il est beaucoup plus difficile à stocker que le GNC, le GNL doit être consommé dans un laps de temps relativement court. C’est principalement la raison pour laquelle nous faisons face aux excellentes perspectives du GNC comme carburant alternatif pour le transport en ce qui concerne les voitures et les véhicules courte distance, tels que les les camions de collecte des déchets ou les autobus municipaux.
De nombreuses mesures incitatives fiscales et réglementaires ont aidé les industries du GNV et du GNC ces dernières années. Par exemple, l’Italie accordait déjà environ 2 000€ en 2007-2009 pour la conversion d’un véhicule au gaz naturel.
En outre, le règlement européen 443/2009 est la raison fondamentale qui a motivé les constructeurs de véhicules à se pencher vers la technologie GNV au cours des dernières années. Voici un excellent extrait de la présentation de Landi Renzo lors de la conférence ALTfuels Mexique 2017 en avril dernier, qui résume clairement et simplement le règlement:
“QUEL EST L’ÉTAT DE CE RÈGLEMENT?
Il établit des normes pour les nouvelles voitures domestiques en ce qui concerne leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2). La limite actuelle est fixée à 130 grammes de CO2 par kilomètre. La limite tombera à 95 grammes de CO2/km d’ici l’an 2021.
POINTS CLÉS
Limite de 130g/km entre 2012 et 2015. Pour chaque année de cette période, le pourcentage de voitures du fabricant qui doit respecter la limite augmente. À partir de 2015, 100% des automobiles doivent se conformer (contre 75% en 2013 et 80% en 2014).
Si la production moyenne de CO2 du nombre de voitures d’un fabricant dépasse la limite d’émissions, une forte amende sera appliquée. Pour chaque voiture, le fabricant doit payer 5€ pour le premier g/km au-dessus de la limite, 15€ pour le second, 25€ pour le troisième et 95€ pour chaque g/km par la suite. À partir de 2019, chaque g/km au-dessus de la limite sera facturé à 95€.
Les petits fabricants qui enregistrent moins de 1 000 voitures dans l’UE par année sont exemptés de cette législation, tandis que ceux qui inscrivent entre 1000 et 10 000 voitures par an peuvent proposer leurs propres objectifs de réduction des émissions. Pendant ce temps, les fabricants dans la gamme de 10 000 à 300 000 voitures par an peuvent présenter une demande pour une cible de réduction fixe.
Un système de crédits d’émission et de super crédits récompense l’innovation écologique menée par les constructeurs automobiles.”
Enfin, le GNC comme carburant de transport est une technologie mature qui respecte les normes de sécurité à jour. En outre, c’est une technologie efficace pour son utilisation dans les transports ainsi que pour son potentiel de réduction des émissions des véhicules afin que les constructeurs automobiles atteignent les objectifs établis par la réglementation gouvernementale, qui peuvent entraîner de lourdes amendes si elles ne sont pas respectées, tel que tout juste mentionné.
N’oublions pas non plus que le GNC est évidemment beaucoup mieux pour notre environnement que les combustibles fossiles conventionnels tels que l’essence et le diesel, et que son infrastructure est 100% compatible avec celle du gaz naturel renouvelable, ou biométhane, un carburant alternatif 100% carboneutre.
Avec plus de 23 millions de véhicules GNV à travers le monde et un réseau de stations GNC dans le monde entier en croissance d’environ 5% en moyenne chaque année (la croissance la plus élevée étant atteinte en Europe où l’Italie devrait doubler d’ici 2022), tout tend à indiquer que le GNC fera partie de l’environnement du carburant pour le transport pendant une longue période. On peut également supposer que le développement, la croissance et la mise en œuvre d’infrastructure pour la biométhanisation et le gaz naturel renouvelable se traduira par une poussée de puissance encore plus grande pour le GNC comme carburant durable pour le transport.
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